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EN BREF

  • GEO (Generative Engine Optimization) : le terme clé du moment en marketing.
  • Multiples appellations : GSO, AEO, GAIO, SXO, LLMO.
  • Recherche d’informations : transition vers les LLM (Large Language Model) comme principale source.
  • Panique des annonceurs face à ces évolutions.
  • Importance des marques dans les réponses des modèles de langage.
  • Éditeurs déploient des outils pour renforcer la visibilité : GEO medIA, Content for LLM, etc.
  • Les annonceurs avec un SEO solide sont en meilleure position.
  • Contenu IA-friendly : structuration et clarté sont essentielles.
  • Prudence requise face à la frénésie autour du GEO.
  • Émergence du GEA (Generative Engine Advertising) : focus sur la considération et l’engagement des utilisateurs.

Le GEO (Generative Engine Optimization) s’impose comme un concept clé de la rentrée, représentant le défi majeur pour les marques souhaitant être intégrées dans les réponses générées par les modèles de langage (LLM). Ce terme, qui a pris de l’ampleur en France, soulève un vif intérêt et une certaine inquiétude parmi les annonceurs. De nouveaux comportements des utilisateurs émergent, avec un basculement vers les outils comme ChatGPT pour la recherche d’informations. Les entreprises, conscientes de l’importance de se positionner comme des sources fiables, déploient également des solutions d’optimisation pour renforcer leur visibilité. Ce tournant vers le GEO est perçu comme crucial, car ceux disposant déjà d’un SEO solide ont de meilleures chances de se démarquer dans ce nouvel écosystème. Les stratégies évoluent vers une rédaction plus structurée et des contenus adaptés aux attentes des modèles de langage, tout en gardant à l’esprit la nécessité de prudence face à une adoption hâtive de ces nouvelles pratiques.

À l’aube de la rentrée, le terme GEO, abréviation pour Generative Engine Optimization, émerge comme l’un des mots clés les plus discutés dans le domaine du marketing digital. Ce concept, souvent interchangé avec des termes tels que GSO (Generative Search Optimization) et AEO (Answer Engine Optimization), pose une question cruciale pour les marques : comment se faire connaître et recommandée dans un monde où les modèles de langage dominent la recherche d’informations en ligne ? Cet article explore les enjeux, les opportunités et les stratégies qui entourent le GEO, tout en le mettant en perspective avec le référencement traditionnel.

Le contexte de l’émergence du GEO

La montée en puissance des Large Language Models (LLM), tels que ChatGPT et Gemini, redéfinit notre approche de la recherche en ligne. Les utilisateurs, dans un changement de comportement significatif, se tournent de moins en moins vers les moteurs de recherche traditionnels comme Google pour privilégier ces outils d’intelligence artificielle qui appellent à une nouvelle manière de penser le référencement. En raison de ce phénomène, les marques se retrouvent à devoir adapter leurs stratégies afin d’être intégrées dans ces réponses générées par AI.

La situation est telle que de nombreux annonceurs expriment un certain état d’anxiété face à ce changement rapide. Selon Louis Chevant, PDG de l’agence SmartKeyword, leurs interrogations émanent directement des dirigeants d’entreprises, témoignant d’un vent de panique croissant dans le secteur. Cela révèle l’importance croissante de comprendre non seulement ce qu’est le GEO, mais aussi comment il pourrait influencer les décisions d’achats futures.

Les nouveaux acteurs du GEO

En cette période où le GEO s’impose, le marché s’est activé. Les éditeurs de contenu réalisent d’importants développements pour s’assurer que les marques soient bien représentées dans ce nouvel écosystème. Par exemple, Media Figaro a lancé GEO medIA, un outil destiné à auditer et produire du contenu pour maximiser la visibilité des marques dans le cadre des IA génératives. De leur côté, Prisma Media Solutions et Reworld MediaConnect proposent également des solutions novatrices pour garantir la montée en visibilité des marques dans les moteurs d’IA.

Dans ce contexte, la concurrence est plus féroce que jamais. Les chiffres sont révélateurs : 24 millions d’utilisateurs français interagissent avec l’IA, un chiffre qui a triplé en seulement un an, en particulier parmi les jeunes et les 25-49 ans. Ce regain d’intérêt montre clairement que l’IA est en passe de devenir un pilier fondamental de la recherche. Le sentiment général est que la première marque à se positionner efficacement comme une autorité dans ce domaine bénéficiera d’une visibilité massive pour les années à venir.

Les opportunités pour les marques

Une meilleure compréhension du GEO indique que les entreprises qui disposent déjà d’une stratégie SEO performante sont les mieux placées pour tirer parti de cette nouvelle tendance. En effet, des études montrent que 60 à 80 % des actions SEO antérieures peuvent être appliquées au GEO. Cependant, la dynamique change : au lieu de se concentrer sur le netlinking, qui validait autrefois la popularité d’un site, le GEO privilégie les citations de marque. Cela signifie qu’être reconnu et cité par d’autres, même par les LLM, est aujourd’hui crucial.

Les éléments clés d’un contenu adapté au GEO

En ce qui concerne la création de contenu, le GEO demande une révision des pratiques traditionnelles. Contrairement à l’approche axée sur les mots-clés comme c’était le cas dans le SEO, le contenu doit désormais être structuré de manière à garantir une clarté dans l’information fournie. Des éléments tels que des paragraphes précis, des introductions explicatives et la mise en page sous forme de FAQ ou de listes à puces sont fortement encouragés.

En outre, l’environnement de la marque joue un rôle tout aussi important. La perception qu’a le public d’une marque, à travers les avis clients, les articles de presse et les contributions sur les réseaux sociaux contribue à construire son autorité. Plus une marque entretient un écosystème dynamique autour d’elle, plus elle devient attractive pour les LLM.

Le rôle des éditeurs et l’autorité de la marque

Dans la dynamique du GEO, le renforcement des contenus publiés par les éditeurs devient un levier essentiel. Les articles provenant de médias reconnus, comme Conde Nast, ont une probabilité plus élevée d’être référencés par les LLM par rapport au contenu d’un site de marque. Cela pose la question de savoir si une marque souhaite devenir une référence ou une autorité dans son secteur. Avoir des consommateurs qui parlent positivement de sa marque contribue également à renforcer son attractivité pour les LLM.

Une prudence nécessaire dans l’approche au GEO

Bien que les grandes marques bénéficiant de supports SEO robustes semblent bien positionnées pour réussir, de nombreux experts, dont Louis Chevant, soulignent que les nouveaux entrants pourraient également tirer leur épingle du jeu. En devenant des sources de confiance, elles peuvent rattraper les géants. Toutefois, il existe également un avertissement autour de l’effervescence du GEO, comme le souligne Guewen Loussouarn de Haigo, qui compare les nouvelles solutions aux vendeurs de pelles de la ruée vers l’or : une multiplication d’outils qui ajoutent simplement une couche à l’ancien SEO sans véritable valeur ajoutée.

Emmanuel de Vauxmorel, expert en GEO/SEO, ajoute que la prudence doit primer, exhortant les entreprises à adopter une approche mesurée. Les marques devraient garder à l’esprit que, bien que le GEO soit prometteur, le trafic provenant de Google demeure crucial et représente entre 30 et 80% de leur flux, tandis que l’impact des LLM reste limité à 1 à 3% pour le moment.

Les défis liés à la mesure des performances en GEO

Un autre aspect à considérer est la question de la fiabilité des données et des outils de mesure associés aux LLM. Contrairement aux systèmes utilisés par Google, qui offrent des indicateurs clairs de performance grâce à la Google Search Console, les LLM demeurent souvent opaques quant aux chiffres qui pourraient indiquer leur efficacité. Benoît Rousseau, de Performics, rappelle que la fiabilité des outils de tracking GEO est encore à prouver, le paysage restant en constante évolution.

Influencer les résultats : une ambition pour les marques

À cette étape, les professionnels du marketing se demandent dans quelle mesure il est réellement possible d’influer sur les résultats via les LLM. Alors que certains préconisent une certaine retenue, d’autres se préparent déjà à cette nouvelle ère, désignée sous le terme de GEA (Generative Engine Advertising). Dans ce cadre, les marques seront amenées à agir plus en amont dans le processus d’achat et à développer un lien plus profond avec leurs clients pour les transformer en ambassadeurs de la marque.

Les entreprises doivent réfléchir au bon mélange entre le SEO, le SEA et le GEO, concoctant ainsi des stratégies variées pour répondre aux exigences du marché en constante évolution. Ce changement de paradigme pourrait inaugurer une nouvelle façon de penser le commerce en ligne, avec la possibilité que les consommateurs laissent les agents IA prendre en charge leur expérience d’achat.

Vers un avenir d’opportunités

Au fur et à mesure que le GEO continue de s’imposer comme une préoccupation principale pour les marques cherchant à s’adapter aux nouvelles réalités du marché, il devient vital d’explorer comment les stratégies et les outils peuvent évoluer. Les entreprises doivent non seulement se concentrer sur le développement d’un contenu de qualité, mais aussi sur la construction d’une identité de marque forte et reconnue pour établir leur autorité à travers les LLM.

Cette transformation numérique doit être suivie d’initiatives mesurables qui peuvent améliorer l’efficacité des actions entreprises dans le domaine du marketing. C’est dans cette optique que les outils GEO doivent être conçus de manière à accompagner les marques et à leur fournir des données exploitables, facilitant ainsi leur cheminement vers une visibilité numérique accrue.

Les acteurs du marketing digital se doivent de rester en veille face aux tendances émergentes et d’anticiper les profondes mutations qui se profilent à l’horizon. En gardant un œil attentif sur les avancées technologiques ainsi que sur l’évolution des comportements des consommateurs, les marques qui réussissent la transition vers le GEO pourront se positionner de manière solide pour l’avenir, s’assurant ainsi une part de marché prépondérante dans cet écosystème numérique en mutation.

Pour explorer davantage ce sujet essentiel, n’hésitez pas à consulter des ressources spécialisées telles que ce lien ou ce blog, qui offrent des perspectives approfondies sur l’intégration de la stratégie GEO avec le SEO.

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Avec l’émergence du GEO (Generative Engine Optimization), de nombreux professionnels du marketing ressentent un vent de panique face à l’impact potentiel sur leurs stratégies. Louis Chevant, CEO d’une agence de référencement, note que les dirigeants posent des questions critiques, révélant une prise de conscience grandissante : « Les questions que nous recevons viennent directement des dirigeants, indiquant une réelle inquiétude face à cette évolution. »

Maxime Guernon, expert en SEO, ajoute : « En seulement six mois, j’ai présenté ce sujet une cinquantaine de fois. Les changements dans les comportements des utilisateurs sont indéniables. » Avec des requêtes de plus en plus dirigées vers des modèles de langage comme ChatGPT, les marques doivent réévaluer leur place dans le paysage numérique.

La concurrence entre les acteurs du marché s’intensifie, comme le souligne Bastien Deleau, directeur chez Prisma Médias : « Cette période est cruciale pour établir de nouvelles sources d’autorité. Celui qui parviendra à s’imposer aujourd’hui sera massivement visible pour les années à venir. »

Les éditeurs cherchent de nouvelles opportunités en lançant des outils spécifiquement conçus pour répondre aux exigences du GEO. Karine Riellant Mardirossian, de Media Figaro, déclare : « Nous avons constaté un triplement de l’utilisation de l’IA en un an, soulignant l’urgence d’adapter notre contenu aux attentes de ces nouvelles technologies. »

Les experts conviennent également que ceux qui ont déjà une stratégie SEO robuste sont mieux placés pour s’adapter. Benoît Rousseau précise : « Entre 60 et 80 % des actions en SEO sont toujours valables pour les LLM, la principale différence résidant dans l’importance des citations de marque. » Emmanuel de Vauxmorel, quant à lui, observe que les techniques de GEO se rapprochent des trois piliers du SEO : rapidité, clarté sémantique et autorité.

Cependant, il existe des préoccupations concernant la fiabilité des outils géo-optimisés. David Séjourné avertit : « Il est essentiel de garder la tête froide. Notre business repose toujours sur Google, qui génère une part de trafic bien plus importante que les LLM. » Cette mise en garde fait écho aux réserves de Benoît Rousseau sur le nombre croissant de solutions de tracking qui pourraient être peu fiables, compte tenu de l’imprévisibilité des données des LLM.

En résumé, alors que le GEO se profile comme une opportunité précieuse, il devient impératif pour les acteurs du marché de naviguer avec prudence dans cette nouvelle ère du marketing digital.